Sur nos badges, à côté de notre nom, il y a le dessin d’un animal. Moi, c’est un canard. On nous encourage à chercher les semblables de l’espèce qui figure sur nos badges pour faire connaissance et échanger avec eux. Cet après-midi, j’ai rencontré mon frère canard.
Il est du Niger. Son collègue et lui ont quelques difficultés à cause de la langue. Tout est en anglais : les panneaux, les présentations, et la plupart des publications, y compris celles d’ILRI. Une exception de taille: les publications de la Coalition Internationale pour l’accès à la terre, qui publie à la fois en anglais et en français (et en espagnol).
Quand Kabou ( ?), du Sénégal, s’est levée hier pour protester contre le fait que tout se passait en anglais, on a poliment acquiescé de la tête. Un participant du Kenya s’est alors levé et a commencé à parler en swahili. C’est une langue que la plupart d’entre nous, y compris les anglophones, ne comprend pas. On a pourtant de suite su ce qu’il voulait nous signifier.
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